mercredi 29 décembre 2010

Nouvel an

Jeudi 30 décembre : Hé oui ! Je me croyais jeudi , hier et donc aujourd'hui vendredi ! Me voilà donc avec une journée de plus. Super ! Je sais , ça énerve ! Tant pis

Parce que je ne sais pas de quoi demain sera fait...Si ! Si ! De bonnes choses. Mais qui pourraient bien m'empêcher de toucher au clavier ! (A moins qu'avec quelques degrés en plus, l'homme de la maison songe à quelques travaux dont je ne m'étais pas aperçue qu'ils étaient si urgents .)
Et puis, Yannick, mon fils et Nadia, sa compagne déménagent pour le premier janvier...Une vie à deux, enfin...Presque, puisque c'est une colocation ! Impossible de faire autrement en voulant rester sur Paris, vu le montant des loyers !
Bref ! Ah non ! Une petite nouvelle de Marilia. Après un marché de Noël de dix jours, un désastre à tout point de vue, elle a décidé de rattraper son retard de lecture en hibernant quelques temps...Ses lectures et ses chats...énormes ! Leurs poils d'hiver ? Bla, bla, bla...C'est des monstres, je vous dis...!

Re-bref ! Voici quelques styles différents pour de vieilles cartes de vœux de bonne année qui appartiennent à maman qui va bien mais s'ennuie parce qu'elle n'arrive plus à se concentrer sur un tricot...

J'adore les oiseaux. J'en mettrais partout...

Celle-ci, une beauté, en relief...Je me veux aussi précautionneuse que toutes les femmes qui m'ont précédée pour les manipuler depuis au moins 80 ans.

Ange oblige...Moi, les anges, bof ! A part certains...en broderie surtout...

Et on finit par le gros bébé joufflu.
Là, un peu moins, juste le bonnet ! Elle vous envoie un baiser. Je me joins à elle et vous souhaite le meilleur pour 2011.

Euh...Peut-être juste un ou deux petits accrocs pour ne pas s'installer dans la facilité ?! Allez ! Rien de plus qu'un dé perdu et une piqûre d'aiguille !

Gros bisous. Claudine

Euh ! Le changement de fond d'écran ? Mais non, ce n'est pas pour vous casser le moral, toute cette neige, c'est pour ne pas penser à la gadoue qui va s'installer dans nos villes pour un temps !

lundi 27 décembre 2010

Poupées bonheur



http://www.melimarie.fr/
De jolies poupées à faire en suivant le tuto de Marie l'année prochaine. Inscriptions chez elle dès aujourd'hui.

dimanche 26 décembre 2010

Lecture

Parce que je ne peux pas faire tout le temps de la broderie...

"Le maître four de Gautier de Chartres ressemble à une énorme ruche percée de nombreux petit alvéoles de lumière. Il a été construit sur trois étages. Le premier est enfoncé partiellement dans le sol. C'est l'étage du bois, du feu et de la cendre. Le second démarre à la hauteur de la taille d'un homme avec ses creusets, ses trouées incandescentes et tout son monde armé de cannes et de pontils. Plus haut, enfin, on trouve verres à recuire, fumées grises et bûches vertes.
Ventilant, nettoyant, concassant, enfournant, maclant, façonnant, ils sont une armée au service du dragon. Là-bas, de grands soufflets actionnés par des femmes attisant le foyer. Ailleurs, les cendres excrétées sont retirées avec de grands racloirs. Plus loin, on tamise celles-ci pour les resservir au monstre une fois mélangées à la silice. Des ouvrières étendent le sable lavé au pied du four pour le faire sécher. On pile les déchets de briques, on réchauffe les creusets, on charge le mélange séché et pulvérisé, on gave de bois sec la bête jusqu'à ce qu'elle crache un feu d'enfer, capable de transformer sable, cendre et oxyde en salive étincelante et onctueuse. Puis viennent des hommes et des enfants. Ils gravissent les quelques marches conduisant au promenoir de l'étage central et là commence la féerie, la danse des cannes qui cueillent le verre en fusion, le gonflent d'un souffle, le replongent dans la fournaise, reprennent la manœuvre, forment la matière sur des blots de bois, écrasent le cul de la sphère, détachent la canne d'un côté une fois la pièce reprise à son pôle inverse par un pontil, agrandissent le goulot brisé avec des battes de peuplier, l'évasent tant qu'ils peuvent, aplanissent par la giration et par le feu cette sorte d'entonnoir flasque jusqu'à obtention d'un disque incandescent qui pourra à peine s'affaler un moment sur la chaude pelote avant d'être repris et acheminé vers un autre fourneau.
Tout le monde est à son affaire et ne perd pas une seconde dans la manœuvre, car le verre est capricieux et préfère se réduire en petits morceaux plutôt que de souffrir une hésitation de la part de l'artisan.
Nivard est fasciné. Dans le râtelier, il saisit une canne, la soupèse et se rend sur la passerelle. Près du four, il fait une chaleur insupportable. Les hommes dégoulinent de sueur. Des enfants et des femmes montent de l'eau sans arrêt. Il faut abreuver et rafraîchir les verriers, refroidir les outils, humecter les formes de bois et le promenoir. Nivard plonge sa canne dans le brasier, soirt un peu de cette pâte molle et la regarde couler. Il reprend du verre dans le creuset, mais cette fois il fait tourner l'instrument dans ses doigts et parvient à maintenir pendant un moment le verre en fusion sur le métal. Une femme arrose copieusement le plancher qui, à ses pieds, commence à flamber. Il ne s'en aperçoit même pas, tant la matière le subjugue. Il replonge l'outil, le ressort, se penche dans le vide comme les autres verriers et souffle. Rien ne se passe. Il s'entête de plus belle, tant et si bien qu'au bout du combat il tient à l'extrémité de sa canne une petite boule de verre de la grosseur d'une pomme. Il ruisselle. Avisant un souffleur occupé à recuire une pièce, Nivard promène l'objet dans le feu pour la raviver de lumière. Il sort son premier souffle arrêté du verre. Il est heureux, dévale la passerelle pour montrer son œuvre à Soma. Il la regarde passer de l'état d'incandescence à l'état de transparence.
- C'est de la magie ! dit-il à son compagnon.
Il se mire dans la sphère, la manipule, jusqu'à ce que tout à coup la boule se fissure et, subitement tombe en miettes. Nivard est stupéfait, Soma éclate de son rire bon enfant et terrible. Le verre est loin encore d'avoir trouvé son maître....

Bernard Tirtiaux : Le passeur de lumiere Folio

jeudi 23 décembre 2010

Noël


En attendant, il neige encore.

Mais je vous souhaite de très joyeuses fêtes de Noël.

Bisous à toutes. Claudine

vendredi 17 décembre 2010

Commentaires

Trois centimètres de neige au sol et une nouvelle tempête démarre. C'est magnifique pour moi qui aime cela mais demain, j'ai cette vente privée à la maison.
Je m'en fiche.
Alors surtout, si certaines d'entre vous voulaient passer, rester bien au chaud. Ne prenez aucun risque sur les routes transformées en patinoire, en tout cas chez nous. Il y aura d'autres occasions...

Pardon de ne pas vous répondre à toutes personnellement. Je ne sais pas le faire ou il faudrait que je vous attrape au vol et donc que je reste toute la journée devant l'écran.

Bref ! Ce petit mot pour vous dire à quel point j'aime vous lire et aller visiter vos blogs. Faîtes bien attention à vous. Bons congés à celles qui partent. Très bonne fête de Noël à toutes.
Bisous. Claudine

mardi 14 décembre 2010

Photophores

Je les fait moi-même. Peinture IDEN'KO, dans les magasins de loisirs créatifs. marque "Raphaël". J'ignore s'il en existe d'autres.
C'est assez cher, 3€, le tube alors j'ai pris une base de 5 couleurs -marron/bronze, jaune, chocolat, vert et blanc. Sur ce tube, il est marqué "porcelaine" mais il y en a aussi pour le verre ou même le métal. Moi, j'ai pris porcelaine parce que le blanc "Perle" me plaisait mieux. De toute façon, ils fonctionnent tous de la même façon.

Les bases de couleurs. Je me suis servi des couleurs que j'avais mais j'aurais pu faire des mélanges, y ajouter des pigments. Je vous montrerais mes pots à épices.

Deux heures de temps hier après-midi.
Ils seront destinés à longer le petit bout de jardin jusqu'à la porte d'entrée pour mon expo-vente de samedi en espérant qu'il ne neigera pas trop.

Les voilà finis avant cuisson. J'ai fait au plus simple. Quelques couches au pinceau, ça sèche vite, puis dentelle de peinture en utilisant directement le tube avec son embout très mince.

Plaque du four de votre cuisine. Papier sulfurisé. Cuisson 45 minutes à 150°.
Attention ! Cela sent terriblement mauvais et je ne sais pas bien ce qu'on respire. Alors moi, je le fais quant il n'y a personne dans la maison ou bien le soir après le repas. Je ferme la porte et j'ouvre la fenêtre de la cuisine.

Après cuisson. J'aime bien le résultat.

Les épices...

Et voilà pourquoi je les ai achetés au départ, c'était l'année dernière. Et toujours pareil. Ma base de cinq couleurs et des mélanges avec des pigments que j'avais achetés quand je faisais de la peinture.
Le but était de me servir d'anciens pots à épices qui me plaisaient mais de les rendre hermétiques à la lumière. Ainsi les épices se conservent mieux.


D'autre part, je n'ai pas de machine à laver la vaisselle mais je les vide et les lave normalement avec du liquide vaisselle sans que la couleur bouge...Juste ne pas trop frotter l'écriture cerne qui existe en tubes de différentes couleurs et qui au départ, étaient vendus pour faire du faux vitrail sur du verre. Mais même, si la cerne s'en va, vous recommencez et puis voilà !

Évidemment pour les pots à épices et les différents mélanges de couleurs, il m'a fallu beaucoup plus d'heures que pour les photophores. Mais ça, c'est pour durer dans le temps ! Et moi, j'ai bien le côté "Pénélope" !
Voilà pour aujourd'hui ! Je m'en vais continuer mes préparatifs pour samedi. Par exemple, enlever toutes les statues du salon/salle à manger pour avoir un peu de place. Alors monter, descendre, remonter. C'est bon pour le cœur même si les jambes fatiguent !
Et puis la fée Linda vient tout à l'heure pour faire une mise en situation avant samedi. Si ! Si ! Elle est comme ça, Linda !
Gros bisous à toutes. Claudine

jeudi 9 décembre 2010

Expo-vente

Merci à toutes de votre soutien des derniers jours.
Je vous raconterais un peu plus tard la longue saga de la fin de ce mois de novembre et de ce début décembre extrêmement bizarre.
En attendant, de gros baisers à Linda qui m'a fait cette jolie affiche pour le 18 décembre et alors qu'elle y travaillait encore, vient d'apprendre la disparition de l'un de ses chats. Je pense bien à elle. Bisous. Claudine

vendredi 3 décembre 2010

Sur les genoux

Une bronchite comme j'en ai rarement eue. Et puis une chute dans un escalier, il y a trois jours. Parce que quand même il fallait que je bosse un peu. Donc je descends une boîte de perles de mon grenier. J'enfile mon fil sur une aiguille et patatra ! la boîte est par terre ! Je croyais avoir atteins le summum pour cette journée. En d'autre temps j'aurais fait mon maximum pour en perdre le moins possible mais là, j'en étais incapable. J'ai donc rassemblé ce que j'ai pu et ce que mes doigts pouvaient récupérer en me disant que j'allais retourner dans mon lit, que je n'aurais pas dû quitter. Et puis quand même des perles, y'en avais partout ! Un petit coup d'aspirateur et ce serait réglé ! Mais qui a mis cet aspirateur si près de l'escalier ?! Qui s'est dérobé ? Mon chausson, mes jambes ou bien tout simplement l'escalier ?

Bref ! Je suis toujours malade et j'ai des bleus et des bosses partout. Mais ça va et je vais revenir peu à peu...Gros bisous(sans microbes) à toutes. Claudine