Il est dit que les dieux, lorsqu'ils décidèrent du juste ordonnancement des choses, oublièrent dans leurs plans une petite lagune sur le flanc d'une montagne. La lagune était perdue, toute seule, et rétrécissait de jour en jour à force de pleurer son eau. La Ceiba Madre, la mère de tous les grands arbres ceiba de la forêt, aperçut la lagune. Elle sentit son cœur se serrer de la voir si triste, et elle décida de la prendre sur sa tête, dans ses branches, pour la faire voyager. La Ceiba Madre marchait lentement et bien droit pour ne pas la faire tomber, comme marchent aujourd'hui les femmes qui ramènent l'eau de la source dans de grands pots de terre.
Mais le vent, apercevant la lagune, se mit à lui murmurer des mots doux. Il lui en dit tant et tant qu'elle voulut s'enfuir avec lui. Alors il fit un cheval de nuages et l'emmena. A chaque fois qu'ils passaient au-dessus d'un lac, la lagune s'y mirait et arrangeait ses cheveux liquides. Le vent, quant à lui, finit par se lasser de cette lagune qui ne voulait que voyager et se refusait à faire l'amour. Il cabra le cheval de nuages, faisant basculer la lagune qui se mit à tomber, tomber, tomber…
Sept étoiles qui passaient par là la rattrapèrent, la saisissant chacune à un bout comme on tend un drap. La lagune avait eu si peur qu'elle était toute pâle. Mais malgré toutes ces aventures, elle ne voulait pas redescendre sur terre, et les étoiles l'emmenèrent à leur tour.
Cependant, au bout d'un certain temps, la lagune se remit à pleurer parce qu'elle s'ennuyait à toujours parcourir le même chemin. Les dieux l'entendirent et se mirent en colère contre cette petite lagune qui n'était jamais contente de son sort. Ils la condamnèrent à devenir la lune, devant se mirer sans fin dans le grand trou de la terre, le puits où les dieux gardent la lumière pour que les étoiles s'y abreuvent. Et quand la lune passe devant un lac, le miroir se reflète dans le miroir.
La Ceiba Madre fut punie elle aussi, condamnée à soutenir le monde sans possibilité de marcher ni même de bouger, de peur qu'il ne s'effondre.
Et ainsi, quand la lune croise une lagune, elle arrange ses cheveux comme font les femmes qui passent devant un miroir. Car chaque femme a reçu des dieux un petit morceau de lune, pour qu'il ne lui prenne pas envie de se faire promeneuse et de monter au ciel.
je ne sais plus où j'ai trouvée cette histoire. Si vous avez des informations, n'hésitez pas.
Gros bisous à tous
Mais le vent, apercevant la lagune, se mit à lui murmurer des mots doux. Il lui en dit tant et tant qu'elle voulut s'enfuir avec lui. Alors il fit un cheval de nuages et l'emmena. A chaque fois qu'ils passaient au-dessus d'un lac, la lagune s'y mirait et arrangeait ses cheveux liquides. Le vent, quant à lui, finit par se lasser de cette lagune qui ne voulait que voyager et se refusait à faire l'amour. Il cabra le cheval de nuages, faisant basculer la lagune qui se mit à tomber, tomber, tomber…
Sept étoiles qui passaient par là la rattrapèrent, la saisissant chacune à un bout comme on tend un drap. La lagune avait eu si peur qu'elle était toute pâle. Mais malgré toutes ces aventures, elle ne voulait pas redescendre sur terre, et les étoiles l'emmenèrent à leur tour.
Cependant, au bout d'un certain temps, la lagune se remit à pleurer parce qu'elle s'ennuyait à toujours parcourir le même chemin. Les dieux l'entendirent et se mirent en colère contre cette petite lagune qui n'était jamais contente de son sort. Ils la condamnèrent à devenir la lune, devant se mirer sans fin dans le grand trou de la terre, le puits où les dieux gardent la lumière pour que les étoiles s'y abreuvent. Et quand la lune passe devant un lac, le miroir se reflète dans le miroir.
La Ceiba Madre fut punie elle aussi, condamnée à soutenir le monde sans possibilité de marcher ni même de bouger, de peur qu'il ne s'effondre.
Et ainsi, quand la lune croise une lagune, elle arrange ses cheveux comme font les femmes qui passent devant un miroir. Car chaque femme a reçu des dieux un petit morceau de lune, pour qu'il ne lui prenne pas envie de se faire promeneuse et de monter au ciel.
je ne sais plus où j'ai trouvée cette histoire. Si vous avez des informations, n'hésitez pas.
Gros bisous à tous
Je ne sais pas où tu la trouvée, et je ne sais pas comment tu fais pour te la rappeler et nous la redire aussi bien, mais j'ai beaucoup aimé cette histoire et j'y renpenserai en regardant la lune..... Bises. Joëlle
RépondreSupprimerune belle histoire ....sais-tu que le CEIBA est l'arbre sacré des Mayas ,c'est un magnifique arbre que j'ai admiré au Yucatan ..(et mis sur mon blog)et La Madre est la Terre-mère,celle qui nourrit et protège son peuple maya .
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