Pour bientôt mille commentaires.
Il faut que j'y pense parce que pour le moment
Bijoux : néant mais des idées plein la tête. Pas le temps et certains de mes doigts refusent de jouer avec moi actuellement.
Broderies : Bof ! Ou pas celles qui attendent. Je sais. C'est pas bien !
Grannys pour la maison : La moitié d'une couverture et en panne de laine. Comment ça se fait qu'on ne prend pas tous nos vacances en même temps !
Deux pull-overs en route...et un bout de tissage qui attend.
Couture : Ouh là là ! Plein ! Mais pas de plan, pas de croquis, pas de machine et pas encore de photos. Quelques odeurs très agréables, des dentelles, des paires de ciseaux à jeter, des aiguilles tordus et plein de trous dans mes doigts, (évidemment pas ceux qui ne jouent pas ! ) quelques bouts de fils dans les escaliers et l'aspirateur qui fatigue...
Prochain week-end de trois jours : On a envie de voir la mer ! Encore ! Tans pis si elle n'est pas transparente, en Bretagne. On s"inventera la présence des poissons !
Et puis le bonheur... Plein d'anniversaires qui arrivent. Des cadeaux à trouver ou à faire...Des petits, des grands....
Et puis merci de vos visites, Bisous aux nouveaux abonnés et bonne rentrée à tous.
A bientôt. Claudine
Le plaisir de broder des perles de toutes sortes autour de cabochons en verre et fusing créés par ma fille Marilia.
dimanche 28 août 2011
Mille bisous
Libellés :
abonnés.,
anniversaires,
bijoux,
broderies,
commentaires,
coutures,
grannys,
pull-overs
dimanche 21 août 2011
Croatie (5 et fin)


























mardi 16 août 2011
lundi 15 août 2011
La dame qui déteste les chapeaux

Vous ne la trouvez pas extraordinaire, cette photo ? Et les couleurs ? Ce orange avec ce vert et ce violet ! Et puis la lampe ! Et puis le cadre de travers ! Quelqu'un a déjà fait pire ?! Mais bien sur que je l'ai fait exprès ! Ben voyons !
Mais quand même...Regardez ! j'adore la finesse des mains de ma mère. Elles m'ont toujours fascinée.
Quand j'étais môme, et que je les voyais soulever les lessiveuses, repasser des panières entières de linge qui n'était pas à nous, donner des coups de martinet ou de chaussons sur les fesses des plus petits (nous étions cinq), je me demandais comment il était possible qu'elles ne se cassent pas...Et puis si elles ne savaient pas donner de caresses, pas le temps avec cinq enfants à élever toute seule, elles faisaient couler des filaments de caramel au-dessus d'un gâteau de semoule, elles soignaient ses géraniums et son pommier d'amour, elles reprisaient des chaussettes sur un œuf et elles chassaient négligemment et joliment le chat qui venait se frotter à ses jambes tous les matins...
Et puis les petits enfants sont arrivés et bien que travaillant toujours autant, ces mains se sont mises à distribuer des caresses, à bercer, à faire les marionnettes et à tricoter de la layette.
Mais elle est encore avec nous...Demain, je vais la voir...Elle sera peut-être contente puis elle dira à ma sœur : "mais elle n'a rien à faire chez elle ?! ". Je lui raconterai mon mari qu'elle adore, mes enfants qu'elle n'a pas souvent vus parce que j'habitais loin. Je lui parlerai de vos blogs, je lui montrerai des images et on regardera ses photos et ses cartes...
Gros bisous à tous
Quand j'étais môme, et que je les voyais soulever les lessiveuses, repasser des panières entières de linge qui n'était pas à nous, donner des coups de martinet ou de chaussons sur les fesses des plus petits (nous étions cinq), je me demandais comment il était possible qu'elles ne se cassent pas...Et puis si elles ne savaient pas donner de caresses, pas le temps avec cinq enfants à élever toute seule, elles faisaient couler des filaments de caramel au-dessus d'un gâteau de semoule, elles soignaient ses géraniums et son pommier d'amour, elles reprisaient des chaussettes sur un œuf et elles chassaient négligemment et joliment le chat qui venait se frotter à ses jambes tous les matins...
Et puis les petits enfants sont arrivés et bien que travaillant toujours autant, ces mains se sont mises à distribuer des caresses, à bercer, à faire les marionnettes et à tricoter de la layette.
Aujourd'hui, les jolies mains ne savent plus...Plus de lavage, plus de repassage, plus de cuisine. Les câlins sont surveillés des fois que les mains trahissent...Son instinct lui dit d'arroser les fleurs mais trois fois par jour...Elle voudrait tricoter mais ne sait plus. Tout devient des espèces d'écharpes qui ont été détricotées tellement souvent que la laine en est grise....
Alors les mains feuillettent des albums photos mais des prénoms disparaissent parfois...Les morts remplacent des vivants et vice, versa. Certaines conversations deviennent surnaturelles.
Alors les mains feuillettent des albums photos mais des prénoms disparaissent parfois...Les morts remplacent des vivants et vice, versa. Certaines conversations deviennent surnaturelles.
Mais elle est encore avec nous...Demain, je vais la voir...Elle sera peut-être contente puis elle dira à ma sœur : "mais elle n'a rien à faire chez elle ?! ". Je lui raconterai mon mari qu'elle adore, mes enfants qu'elle n'a pas souvent vus parce que j'habitais loin. Je lui parlerai de vos blogs, je lui montrerai des images et on regardera ses photos et ses cartes...
Gros bisous à tous
samedi 13 août 2011
Croatie (2)
















Lu tout récemment un article sur les handicapés mentaux, privés de leurs droits et enfermés dans des institutions d'un autre âge en Croatie.
"...La loi Croate sur la protection sociale est ainsi faite qu'une personne souffrant d'un handicap mental, quel qu'il soit, se voit assigner, par décision de justice, un tuteur qui est seul à pouvoir prendre des décisions même mineures, en son nom. Elle est dépossédée de tout droit légal, y compris du droit à se plaindre, à réclamer un changement de situation, bref, à disposer d'elle-même. Et il n'existe pas de possibilités d'appel. En l'absence d'examen juridique régulier ou de tout autre garde-fou, on peut aboutir, et c'est souvent le cas d'après les enquêteurs, à une situation de détention arbitraire. Autrement dit, d'emprisonnement. Ces institutions ne sont d'ailleurs pas loin d'être de vraies prisons, dotées de règles directement puisées dans l'univers carcéral...
Pourtant, la Croatie fait, théoriquement, figure de bon élève. Elle est signataire de traités internationaux sur cette question, dont la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. Elle s'est engagée, dans le cadre de son processus d'addhésion à l'Europe, à rendre à ces personnes les droits fondamentaux dont elles sont spoliées. Il y a près d'un an, en réponse à différentes pressions, l'ambassadeur à l'ONU affirmait que son pays allait mettre un terme à cette situation inique. E ce jour, rien n'a changé."
9000 personnes sont concernées (soit un Croate sur cinq cents).
"...La loi Croate sur la protection sociale est ainsi faite qu'une personne souffrant d'un handicap mental, quel qu'il soit, se voit assigner, par décision de justice, un tuteur qui est seul à pouvoir prendre des décisions même mineures, en son nom. Elle est dépossédée de tout droit légal, y compris du droit à se plaindre, à réclamer un changement de situation, bref, à disposer d'elle-même. Et il n'existe pas de possibilités d'appel. En l'absence d'examen juridique régulier ou de tout autre garde-fou, on peut aboutir, et c'est souvent le cas d'après les enquêteurs, à une situation de détention arbitraire. Autrement dit, d'emprisonnement. Ces institutions ne sont d'ailleurs pas loin d'être de vraies prisons, dotées de règles directement puisées dans l'univers carcéral...
Pourtant, la Croatie fait, théoriquement, figure de bon élève. Elle est signataire de traités internationaux sur cette question, dont la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. Elle s'est engagée, dans le cadre de son processus d'addhésion à l'Europe, à rendre à ces personnes les droits fondamentaux dont elles sont spoliées. Il y a près d'un an, en réponse à différentes pressions, l'ambassadeur à l'ONU affirmait que son pays allait mettre un terme à cette situation inique. E ce jour, rien n'a changé."
9000 personnes sont concernées (soit un Croate sur cinq cents).
Paru dans la rubrique "Droit humain" du magazine Clés de ce mois-ci.
Gros bisous et à bientôt
Inscription à :
Articles (Atom)