Photos de l'intérieur de la voiture...
Vieux village croatien
Pas d'eau courante. Quelques puits. L'eau des hauteurs. Beaucoup de calcaire...
Lu tout récemment un article sur les handicapés mentaux, privés de leurs droits et enfermés dans des institutions d'un autre âge en Croatie.
"...La loi Croate sur la protection sociale est ainsi faite qu'une personne souffrant d'un handicap mental, quel qu'il soit, se voit assigner, par décision de justice, un tuteur qui est seul à pouvoir prendre des décisions même mineures, en son nom. Elle est dépossédée de tout droit légal, y compris du droit à se plaindre, à réclamer un changement de situation, bref, à disposer d'elle-même. Et il n'existe pas de possibilités d'appel. En l'absence d'examen juridique régulier ou de tout autre garde-fou, on peut aboutir, et c'est souvent le cas d'après les enquêteurs, à une situation de détention arbitraire. Autrement dit, d'emprisonnement. Ces institutions ne sont d'ailleurs pas loin d'être de vraies prisons, dotées de règles directement puisées dans l'univers carcéral...
Pourtant, la Croatie fait, théoriquement, figure de bon élève. Elle est signataire de traités internationaux sur cette question, dont la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. Elle s'est engagée, dans le cadre de son processus d'addhésion à l'Europe, à rendre à ces personnes les droits fondamentaux dont elles sont spoliées. Il y a près d'un an, en réponse à différentes pressions, l'ambassadeur à l'ONU affirmait que son pays allait mettre un terme à cette situation inique. E ce jour, rien n'a changé."
9000 personnes sont concernées (soit un Croate sur cinq cents).
"...La loi Croate sur la protection sociale est ainsi faite qu'une personne souffrant d'un handicap mental, quel qu'il soit, se voit assigner, par décision de justice, un tuteur qui est seul à pouvoir prendre des décisions même mineures, en son nom. Elle est dépossédée de tout droit légal, y compris du droit à se plaindre, à réclamer un changement de situation, bref, à disposer d'elle-même. Et il n'existe pas de possibilités d'appel. En l'absence d'examen juridique régulier ou de tout autre garde-fou, on peut aboutir, et c'est souvent le cas d'après les enquêteurs, à une situation de détention arbitraire. Autrement dit, d'emprisonnement. Ces institutions ne sont d'ailleurs pas loin d'être de vraies prisons, dotées de règles directement puisées dans l'univers carcéral...
Pourtant, la Croatie fait, théoriquement, figure de bon élève. Elle est signataire de traités internationaux sur cette question, dont la Convention des Nations unies relative aux droits des personnes handicapées. Elle s'est engagée, dans le cadre de son processus d'addhésion à l'Europe, à rendre à ces personnes les droits fondamentaux dont elles sont spoliées. Il y a près d'un an, en réponse à différentes pressions, l'ambassadeur à l'ONU affirmait que son pays allait mettre un terme à cette situation inique. E ce jour, rien n'a changé."
9000 personnes sont concernées (soit un Croate sur cinq cents).
Paru dans la rubrique "Droit humain" du magazine Clés de ce mois-ci.
Gros bisous et à bientôt
Quel magnifique pays à en voir tes photos, et pourtant, si on creuse un peu, il y a des squelettes dans les placards à priori ... ça fait peur !
RépondreSupprimerLa Croatie n'a été reconnue indépendante qu'en janvier 1992 et n'est un pays démocrate que depuis 2000. Donnons-leurs encore un peu de temps et espérons que les lois européennes ne les abîmeront pas, eux aussi. Gros bisous Sissy
RépondreSupprimerQuelle jolie promenade en Croatie ! Merci de partager
RépondreSupprimerMerci d'être passer. Bisous et bon week-end.
RépondreSupprimerje me suis régalée !! On dirait vraiment le midi ou la corse ... le sud quoi hihih !! bisous et merci pour ta visite !!
RépondreSupprimerPlus la Corse que le Midi en tout cas pour l'exubérance ! Bisous et à bientôt, Guemalde
RépondreSupprimer