dimanche 30 janvier 2011

Semaine de l'éducation spécialisée

Message relayé par Sylvine de http://fillemaman.canalblog.com pour le blog de http://zolipourrose.canalblog.com

C'est leur semaine...

Parce qu'on a tous des enfants différents proche de nous...
Parce que j'ai plusieurs fois eut l'occasion de m'occuper d'eux...
Et que leur donner du temps est un vrai bonheur...
Ils sont si riches d'amour et de gentillesse...

Mais souvent on ne leur donne ni le temps ni le respect que l'on leur doit
A l'occasion de la semaine de l'éducation spécialisée,
Zoli pour rose (une de mes amies virtuelles) nous invite à passer ce message...

Les enfants "différents" ont aussi des rêves, des désirs, mais ils ont surtout besoin qu'on les accepte
et qu'on les aime comme ils sont.
Puis-je vous demander ( à ceux qui le veulent ) de poster ce texte au moins une heure sur votre mur ou votre blog ?

Car c'est la semaine de l'éducation spécialisée
et ceci en l'honneur de tous les enfants qui apprennent à vivre avec leurs différences;
et également pour leurs parents, famille, éducateurs, accompagnateurs et soignants

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Pour suivre les aventures de Rose et de sa Zoli maman c'est

Bisous à toutes


samedi 29 janvier 2011

500ème

Voilà ! la 500ème visiteuse, c'est http://linou88.over-blog.com , une brodeuse pour qui je vais adorer créer quelque chose

Mais comme je suis trop contente, il y aura aussi un cadeau pour la 499ème, Annick de http://annick.pepita.over-blog.com
qui, actuellement fait des tas de petites bêtes en feutrine sous l'œil presque impassible de Pépita

et la 501ème, Pascale de http://creabracadabra.canalblog.com
qui m'enchante avec ses histoires et ses tissages.

Bisous à toutes les trois. Bisous à vous toutes, anciennes et nouvelles et très bon week-end

mercredi 26 janvier 2011

Tout va bien

Tout est en ordre mais je déborde par ailleurs. Je reviens bientôt. Bisous à toutes

mardi 18 janvier 2011

Vous dire...

Pas de problème de micro mais le boitier pour avoir Internet déraille totalement. Alors ne vous étonnez pas si je ne mets plus de messages chez vous. Je ne sais pas combien de jours cela prendra pour régler le problème. Mais je vais faire des efforts héroïques pour rester zen...
Gros bisous à toutes. Je ne vous oublie pas...

Costumes d'enfants, miroir des grands (2)

Cette nuit, debout à 3h 30 alors j'ai le temps de voue parler encore de cette exposition.

Toujours des extraits du catalogue...


La robe dragon
(...) Quand les Ming (1368-1644), dynastie indigène, reprirent le pouvoir, ils conservèrent le motif aux dragons sur certains costumes officiels, mais en expérimentant d'autres dispositions : un très grand dragon ou une paire de dragons pouvait désormais s'allonger sur le devant et le dos de la robe. Vers le XVI° siècle, des lignes obliques et à motifs d'enroulement figurant l'eau entourant des rochers vinrent se fixer sur l'ourlet, avec au-dessus les grands dragons dans les cieux, formant une image où le dragon trouve sa plénitude.
La dynastie Qing (1644-1911) paracheva la version définitive de la robe dragon. Cette dynastie mandchoue venue du Nord imposa au costume officiel un schéma axial que soulignait la place centrale de l'empereur, à la fois dans le cosmos et comme point culminant du gouvernement. Désormais, la taille des dragons diminue mais leur nombre va jusqu'à neuf, chiffre auspicieux : quatre dragons partent du col de la robe sur chaque épaule, la poitrine et le dos, évoquant les quatre directions ; des paires de dragons apparaissent sur le devant et le dos de la robe dans sa partie inférieure ; un neuvième dragon est caché sous le panneau de fermeture de la robe. Cette nouvelle répartition des motifs permettait de porter une ceinture, pratique mandchoue sans déranger le schéma essentiel.


(...)"Un jour avant les rituels, chaque marié se rend chez son frère aîné ou son oncle pour revêtir un costume spécial comprenant une petite veste brodée". Celle-ci dont le musée Guimet conserve un exemplaire analogue par le style de broderie, est probablement portée avec la dhoti. Un turban, une étoffe jetée sur l'épaule, de nombreux bijoux et une petite bourse trapézoïdale, brodée et ornée de perles et de boutons (pothu), suspendue sur la veste complètent la tenue du jeune Rabari. . "Ainsi vêtu, le garçon retourne chez ses parents portant dans ses mains une noix de coco décorée de perles [...] A l'entrée de la maison, sa belle-sœur ou sa tante lui applique un peu de poudre rouge (Kankul) sur le front et répand de l'eau, du riz et des éclats de cacahuètes sur ses épaules. Le garçon prie et offre la noix de coco, le riz et les cacahuètes à une statue ou une image de Ganesh, celui qui éloigne les obstacles."Durant cette cérémonie, le marié mène une procession composée de parents : les hommes suivis de femmes et d'enfants en tenue de fête. "Des femmes du quartier arrêtent solennellement le marié pour lui donner de l'argent, toucher la noix de coco ornée de perles qu'il tient, le bénir et chanter des chanson en son honneur. Il leur distribue en retour des vœux de bonne chance, les feuilles et les noix de bétel (supan) contenues dans sa bourse."


(...) Des ateliers royaux (kharkana) produisaient des costumes et des textiles pour les dignitaires du royaume, qui avaient à leur service des joaillers, des brodeurs et des tailleurs venus de toute l'Inde, du Cachemire au Gujarat, en passant par le Rajasthan et bien sûr le Bengale. Les brodeurs maîtrisaient à la fois le chikankari (broderie blanc sur blanc) et le zardozi (mot persan signifiant "brodé d'or"). Les costumes portés à Avadh ne font pas exception à ce syncrétisme d'influences, comme le montre la magnifique coiffe de la collection Riboud, destinée à un jeune prince Son velours de soie est entièrement brodé d'or et incrusté de pierreries, selon la technique du zardozi, laquelle consiste à broder des fils métalliques d'argent, d'or, des lamelles de métal (badla) et des filés métalliques d'or ou d'argent (enroulés autour d'une âme en soie ou en coton). Cette technique était réservée aux vêtements royaux ou à ceux confectionnés pour des cérémonies particulières. (...)

(...)Dés sa naissance, l'enfant dépend de sa mère, qui agit à sa place et lui prodigue toute une série de soins. Responsable de son éducation, elle veille à ce qu'il apprenne très tôt les attitudes à observer en société. Lors de ses premiers jours, le petit n'a pas de vêtements spécifiques, il est simplement enveloppé dans ceux de sa mère ou dans diverses pièces de tissu non réservées à cet usage. Chez les Bhopa Rabari, à partir du sixième jour, correspondant à la date de présentation à la déesse mère, divinité protectrice et procréatrice, le nouveau-né porte autour du cou, des poignets et des chevilles un fil de laine rouge torsadé avec un fil de coton blanc. Sa mère en porte un rouge à la cheville. Noués par une prêtresse lors d'une cérémonie domestique excluant les hommes, ces cordons sont ensuite portés jusqu'à l'usure. Ils établissent le nouveau-né comme un "être en devenir" dès sa mise en relation avec la déesse. A partir du sixième jour également, ses yeux sont cernés de noir et un point est dessiné sur son front, le rendant imparfait et le protégeant de la jalousie des mauvais esprits. Les cérémonies associées à l'enfance, dont la nature et le calendrier varient selon les communautés, sont souvent l'occasion de vêtir le nouveau-né, le nourrisson et le petit enfant de façon particulière. Au quotidien, en revanche, n'importe quel vêtement fera l'affaire. Le petit enfant ne porte généralement pas de bas de vêtements jusqu'à ce qu'il soit propre. Sans couches ni langes, il est nettoyé par sa mère dès que nécessaire, car toute sécrétion corporelle est perçue comme impure. Le vêtement est généralement minimal et sans distinction de genre jusqu'à l'âge de trois ans environ.(...)

Indonésie
(...)A Bali, où les rituels hindouistes sont encore très présents, les premiers mois de la vie sont ponctués de rites de passage protecteurs qui vont progressivement mener le petit enfant hors du monde des dieux pour l'intégrer à celui des hommes. Cet accompagnement commence dès le vie intra-utérine. Des forces convergentes, sorte de fratrie symbolique (kanda mpo) -liquide amniotique, vernix caseosa, sang et placenta- ont permis au fœtus de se développer harmonieusement et ont soutenu le bébé lors de son passage du monde matriciel au mode atmosphérique. Elles ont été aidées dans cette tâche par cent huit forces bajang, dont il convient de se méfier après la naissance. (...)


Texte qui donne à réfléchir. Claudine

Réactiver les mythes

A Bornéo, les textiles sont présents dans tous les rites de passage, auu cours desquels ils agissent comme des écrans ou des passeurs canalisant ou libérant les énergies. Leur importance est fonction de leur efficacité, laquelle dépend de l'observance des interdits. Riches en signification symboliques, les textiles sont les réceptacles d'un imaginaire mythologique et cosmogonique caractérisé par son dynamisme. L'exceptionnelle diversité végétale et animale qu'offrent la canopée, les sous-bois et les rives des fleuves de cette île occupée sur les trois quarts de son territoire par la forêt tropicale a nourri l'imaginaire des autochtones et suscité des récits mythologiques dont les principaux acteurs sont les animaux et les végétaux. pua', qui sert alors d'écran protecteur pour celui qui porte les têtes. Les pua' sont des couvertures sacrées, chargées de pouvoir et de force visuelle, qui relient les humains aux forces surnaturelles. Elles sont imprégnées de l'esprit des ancêtres venu se déposer dans la rosée du matin au moment où les fils de coton sont tendus et mis à sécher sur les vérandas des maisons longues. La rosée ensemence le fil de coton, tout comme elle participe à la croissance du riz, dont le grain est métaphoriquement associé à la tête coupée. Le sacrifice du vivant est l'offrande la plus haute que l'on puisse faire à un dieu. Il réactive l'évènement mythique du meurtre d'un être divin qui a engendré prospérité et bonne santé pour la communauté des vivants. Ces deux activités, chasse aux têtes et tissage, participent d'un même système complexe de reconnaissance et de valorisation sociales qui fait qu'une tisseuse expérimentée est aussi respectée qu'un guerrier valeureux.
Lors des rites de passage, les pua' sont fixés verticalement de façon à délimiter les espaces, ils couvrent les épaules du shamane ainsi que le corps des porcs à sacrifier, ils enveloppent les autels temporaires à l'intérieur desquels sont déposées les offrandes. Le textile possède une épaisseur symbolique. Il s'agit de maintenir à distance les esprits maraudeurs et néfastes, de cloisonner, de matérialiser un dedans et un dehors grâce à la fluidité du coton, à la saturation et à la complexité des motifs. Il s'agit aussi de donner corps à une image mentale transmise en rêve à la tisserande, de réactiver les temps mythologiques par des chants invocatoires, par la musique et la danse.

Retour au pays des ancêtres

A Sumba, les rites de passage sont soumis à un certain nombre de règles précises destinées aussi bien à encadrer et contrôler le moment du passage qu'à affirmer leur puissance. On assiste ainsi à une théâtralisation : au moment où la vie quitte le corps d'un individu, sa famille se doit de lui offrir des funérailles qui viendront confirmer la position sociale de la maisonnée et apporter l'apaisement à l'âme du défunt, considéré comme malade jusqu'au sacrifice du premier buffle. Assis dans la position du fœtus, littéralement enroulé dans des dizaines de textiles jusqu'à former un ballot informe, le défunt siège dans la maison. Le premier textile qui recouvre le corps a partie liée avec la mort, le dernier avec la vie. Le linceul qui enrobe le corps est destiné à recevoir les fluides vitaux qui viendront irriguer ce textile. A Lamboya, ce premier textile serait l'image inversée de la représentation de la peau de python tissée sur le dernier textile, le plus extérieur. Celui-ci, exposé à l'air libre, fait obstacle aux forces souterraines des profondeurs marines susceptibles de recouvrir l'île. Le textile rend possible une relation cyclique entre les fluides du défunt et la pluie qui fertilise la terre : c'est ainsi que certains morts, appelés "ceux qui ne veulent pas pourrir", sont accusés de retarder l'arrivée de la pluie.
Au terme de leur voyage, les défunts se défont de leurs textiles et les offrent aux ancêtres de leur clan. La rosée déposée sur les fibres de coton rejoint les fluides échappés du corps sans vie, auxquels elle se mêle pour désaltérer les corps assoiffés des ancêtres. Ainsi la grande boucle de la vie est-elle aussi enclose dans la chaîne du métier à tisser. Cette ultime fusion du ciel, du tissu, et de la chair éclaire la fonction des textiles dans les rites de passage qui, en Indonésie, jalonnent le parcours d'une vie.

Je sais, c'est beaucoup de lecture mais c'est tellement intéressant. Je voulais aussi vous donner des extraits sur la façon de teindre les vêtements mais j'ai bien du mal à copier quand je ne comprends rien. Alors pour la prochaine et dernière fois, je vous parlerais des animaux sur les vêtements des gamins.

lundi 17 janvier 2011

Bientôt...

Le 500ème message. Je réfléchis à un cadeau...

Gros bisous

Pourquoi je n'étais pas là...

Parce que j'aime aussi faire autre chose que des bijoux...Alors le tablier d'Estelle, http://patchelle.canalblog.com
j'ai adoré...

Un peu de macramé pour ne pas perdre la main.

Vue d'ensemble avec une poche creuse parce que je ne sais pas vous mais moi je passe mon temps à faire tomber des trucs. Et quand je ramasse, tout tombe de la poche du tablier...

Et puis j'ai plongé dans les petites croix. J'admirais les ouvrages de nombreuses brodeuses depuis des semaines et puis en suivant un lien, (sur le blog de je ne sais plus qui. Pardon !) , je suis tombée sur la grille d'un cœur, trop beau...( et là aussi, impossible de me souvenir du blog, c'est d'autant plus énervant que je ne crois pas y être inscrite, hors elle va donner la grille d'un cœur différent tous les mois et je voudrais participer ! ).

Donc toile de canevas en cadeau dans un magasine, quelques échevettes achetées à droite à gauche et je fais mon cœur. Je vous ai dit que c'était la première fois que je faisais du point de croix ?! Bref, mon cœur est fini et il restait tout ce tissu autour. Trop tentant ! Alors j'ai tâtonné, cherché d'autres formes sur les blogs et dans un livre, pris des stylos de couleurs, (pas de crayons de couleurs à la maison, c'est trop bête !), déchiré des feuilles couvertes de points de couleurs ratés...Et voilà !

Une vue d'ensemble. Et là, vous m'admirez...Si ! Si ! Parce je ne sais pas sur quel bouton j'ai appuyé (Oui ! Ma vie est bien compliquée ! ) mais je ne voyais plus rien dans mon appareil photo. Et pourtant, j'ai pris ça aussi...

Tout compte fait, la vue, c'est très surfait ! Enfin, je n'ai quand même pas osé vous prendre les quelques nouveaux pendentifs que j'ai fait. Il aurait fallu bouger l'appareil photo et moi-même !
Donc, ce soir, mon mari sera encore de corvée !

Voilà, ma puce. Nos amies visiteuses et toi, savez tout. Ah si ! Jeudi, je vais voir l'exposition "Bababling" au musée du quai Branly. Mais je n'oublie pas que j'ai encore des choses à vous montrer au sujet de "Costumes d'enfants, miroir des grands"

Gros bisous à toutes.

vendredi 7 janvier 2011

Plaisir de lire

(...) Le jardin public, à cette heure vagabonde, n'était fréquenté que par quelques vagabonds encore endormis sur les pelouses, et quelques enfants misérables venus faire la cueillette des mégots jetés la veille par les promeneurs nocturnes. c'était le seul moment de la journée ou le jeune Rezk se sentait dans un état de douceur et de solitude presque surnaturel. Assis sur l'un des bancs alignés face au fleuve, il lisait avec application un livre d'un auteur classique étranger dont il ignorait quasiment la langue. Il avançait péniblement dans sa lecture comme hypnotisé, se heurtant à chaque instant à d'énormes difficultés de compréhension. Quand le sens de certains vocables lui demeurait totalement caché, il les soulignait avec la pointe d'un crayon en vue de les rechercher plus tard dans un petit dictionnaire qu'il s'était procuré à cette intention. Sa soif de s'instruire ne se laissait rebuter par aucun obstacle, car, à chaque phrase dont il arrivait à déterminer la signification exacte, il éprouvait une âpre jouissance, plus subtile que celle d'une découverte sensuelle. Il lisait ce livre à la cadence d'une page par jour, et il lui semblait que son esprit s'enrichissait d'une manière incroyable depuis qu'il s'était lancé dans cette redoutable entreprise.

Albert Cossery Un complot de saltimbanques Editions Joëlle Losfeld

jeudi 6 janvier 2011

Costumes d'enfants, miroir des grands (1)

Musée Guimet Exposition jusqu'au 24 janvier 2011 Tous les jours de 10h à 18h sauf le mardi.

Superbe exposition ! Je vous transmets quelques brides du catalogue.

"(...) Le costume d'un enfant doit montrer à tous qu'avant d'être un individu à part entière il est le descendant de ses aïeux, inscrit dans une lignée. Sa relation à ses parents le définit et donne un sens à son existence. Il doit se montrer digne de cet héritage et l'on recherche pour se rassurer dans le comportement même du bébé, des signes annonciateurs de l'adulte qu'il sera. Ainsi le petit garçon chinois devait, par la tonalité de ses premiers cris, faire preuve de la force et du caractère nécessaire à l'exercice du pouvoir. L'enfant est au centre de la transmission ancestrale, c'est sans doute pourquoi il est la plupart du temps vêtu à l'image de son père ou de sa mère, dont il est le prolongement dans l'avenir, promesse d'éternité pour ses géniteurs et toute la lignée de ses ancêtres.
Qu'il porte un costume d'apparat, reflet en miniature de l'adulte en devenir qu'il est censé être, ou bien un costume populaire empreint de coutumes parfois millénaires, ou qu'il revête un habit religieux intimement lié aux cultes, aux rites de protection et aux superstitions diverses, c'est tout un univers qui s'organise autour de lui, petit être fragile et précieux qui porte le poids des traditions et incarne la foi en l'avenir de toute une société. (...)

(...) Cette forme de filiation par le vêtement se retrouve dans bien d'autres pays d'Asie, comme en Chine, où les futurs empereurs arboraient dès leur plus jeune âge la robe dragon. Une pratique qui descendait jusque dans la cellule familiale, où chacun portait, comme à la cour, des costumes correspondant à son statut et à son rang. Pour un petit garçon, revêtir une robe quasiment officielle permettait d'être en position d'émulation vis-à-vis de son père, patriarche et "empereur" du clan familial. Le port de tels habits était censé pousser les jeunes gens à atteindre la même respectabilité que leurs parents.
Les petits garçons n'étaient pas les seuls à être conditionnés à leur rôle futur dès leur plus jeune âge. En Chine, on remettait à la petite fille, en guise de jouet, une fuserole (sorte de navette) en terre cuite, afin de la préparer à fabriquer les vêtements du foyer. En Thaïlande, à l'âge d'un mois, la fillette était placée dans son berceau définitif, où l'on déposait du fil et des aiguilles pour symboliser son rôle à venir. Au Japon, encore aujourd'hui, la transmission matriarcale s'exprime entre autres, par les motifs symboliques (en particulier la pivoine, emblème de féminité), des kimonos et des ceintures (obi) que les jeunes filles portent et nouent à l'imitation de leurs mères lors des cérémonies.
Ainsi, plus l'enfant ressemble à ses parents, plus il est digne de leur succéder, devenant par là même le prolongement de leur existence sur terre.

sari

(...) Les vêtements imprimés portent pour la plupart des motifs de fleurs, de bouquets ou de tiges ondulantes. Ce sont des motifs fréquents sur la plupart des qalemkar, bien que les grandes toiles servant de teintures présentent aussi des décors figurés. L'utilisation de ces motifs sur les vêtements d'enfants, de même que sur ceux destinés aux femmes, peut s'expliquer par leurs symboliques anciennes en Iran : Les enroulements végétaux et les tiges fleuries évoquent la fertilité et la croissance. Mais il est possible qu'ils soient liés aux cérémonies du Nowrouz, les fêtes du nouvel an iranien, célébrées autour de l'équinoxe hivernal, le 21 ou 22 mars. L'origine de cette fête remonte au zoroastrisme, mais a très vite été intégrée par les musulmans iraniens. Les fleurs et les graines germées y jouent traditionnellement un grand rôle, évoquant le renouveau de la nature. (...)
(...) La gamme des couleurs utilisées dans la Chine ancienne - noir, bleu, rouge, jaune et blanc - dépendait du système wuxing, ou Cinq phases. Chaque couleur correspondait à l'un des cinq éléments de l'univers - terre, métal, bois, feu et eau -, à une direction, une saison et un animal. Les dynasties successives allaient adopter leur couleur emblématiques et fixer les caractéristiques des costumes et accessoires désormais autorisés.
Quant à l'iconographie des costumes officiels anciens, elle obéissait à une liste de motifs symboliques : les corps célestes -soleil, lune, étoiles -, la montagne de la terre, la végétation, le riz en offrande, les flammes, la hache, autant d'éléments qui soulignent les liens entre sphères terrestre et céleste, des liens scellés par les rites.(...)

Une prochaine fois, je vous parle plus particulièrement du travail des tissus, des formes des vêtements ou des broderies.

Bisous à toutes et à bientôt

dimanche 2 janvier 2011

Résolution pour 2011

Une seule : rester zen en toutes circonstances. Y'en a qui vont rire, c'est sur !
Mais j'ai des coéquipiers...


Ah non ! Pas lui ! Un grain de riz par jour, ce n'est pas mon truc ! Et pendant que je suis dans mes photos (Je sais, je devrais prendre une seconde résolution !)

Voici le premier modelage de mon fils. Le chien s'appelait Choky. C'était un terrier du Tibet mâtinée cochon d'Inde. Absolument !

C'est bien lui !
Changement de modèle, dix ans plus tard.

Elle doit faire 22 cm de long et il la tenait à plat sur sa main grande ouverte pour travailler les détails. Le prof était un peu dépassé !

Premier modelage de Marilia. Déjà les chats. Elle a grandi avec Jeanne, un chat de gouttière adorable qui à la naissance de Yannick s'est souvent retrouvée affublée d'un pyjama du nourrisson pour faire un tour en poussette.

Voilà, j'arrête là. La prochaine fois, j'aurais sans doute quelques bijoux à vous montrer.
Merci pour vos vœux. J'espère n'avoir oublié personne dans les miens. Si vous passez dans le coin, faites moi part de vos résolutions. Si ! Il paraît que c'est obligé ( d'en faire, pas de tout me dire ! ) !
Gros bisous et faites de 2011, une année dont vous vous souviendrez avec bonheur.

Rouspétez si la silhouette vous gêne pour lire !