mercredi 30 mars 2011

Parce que...

Petit mot pour vous dire que lundi, je commence un nouveau SAL (brodons ensemble) avec Laurence du blog laulasylver.canalblog.com. Allez voir ses bijoux et ses beaux sacs et rejoignez-nous pour ce SAL. Il est trop beau !

Je broderais sur une toile de lin rose avec du bleu dégradé. Une étape par mois, donc on part pour un an !

Je vous ai déjà montré les autres broderies entreprises et j'ai également un truc assez farfelu dont je vous parlerais quant il sera un peu plus avancé.

Tout cela pour dire que je ne peux pas tout faire et que je vais laisser de côté les bijoux pour un temps, sauf quand il s'agit de faire des cadeaux. Parce que c'est passionnant de chercher des idées pour quelqu'un , qu'on la connaisse bien ou pas. Je voudrais toujours créer ainsi, moi !

Donc, je vais faire du point de croix, apprendre à faire du patchwork (me trouver une machine à coudre), des appliqués, de la broderie traditionnelle, de la broderie au ruban et de temps en temps, évidemment que je reviendrais aux bijoux ! Je ne pourrais pas m'en passer.

Et puis je veux lire encore, prendre le temps de vous lire sur vos blogs, et vous raconter d'autres histoires, vous montrer d'autres expos...

Voilà ! Gros bisous à toutes.

lundi 28 mars 2011

pêle-mêle

D'abord les cadeaux.
Pour Lyne de linou88.over-blog.com pour le 500ème commentaire sur mon blog, un bracelet inspiré (de très loin) de ceux de Tatiana de takalame.blogspot.com que j'ai beaucoup aimé faire. Lyne aime le bleu et je l'ai couvert de perles de verre uniquement.

Allez voir le beau diaporama de Lyne sur le carnaval vénitien de Remiremont. Magnifique !


Puis pour Pascale de creabracadabra.canalblog.com un pendentif de perles fantaisie de nacre sur suédine et entourés de rocaille.

Pascale vient de créer une dame-oiseau à qui il ne manque que la parole...Si ! Si !


Et pour Annick de annick.pepita.over-blog.com. une petit bracelet de rocaille et de verre dans ses couleurs.
Allez voir son article sur Amiens et sa cathédrale. De magnifiques photos !


Voilà, Mesdames. J'ai adoré vous faire ces petits bijoux et je vous remercie de vos articles. Gros bisous.

Maintenant les travaux. Et oui ! Vous n'y couperez pas. Pas de carrelage ce week-end car l'électricité n'est pas finie.
Samedi soir
Dimanche soir. Ah ! C'est mieux !

Si on faisait des scoubidous ?!

Moi, je n'ai pas 4 mains mais j'ai quand même fait ceci ...

Des granny pour japonesecrochet.canalblog.com

Et puis cela...

Un pique-aiguille pour cousonspourlejapon.blogspot.com. Manque quelques décos et deux autres sont en route.
Et j'avance tout doucement sur la grille pour le Japon de clarelis.canalblog.com

Et surtout je planche sur ...


Comment le rendre joli mais toujours lisible ?
Voilà pour aujourd'hui. Gros bisous à toutes.

Au fait, dans un mois, mon blog a un an. Que vais-je bien pouvoir faire ?!

mardi 22 mars 2011

Travaux et ouvrages

Donc, on fait des travaux dans la cuisine. Quand mon mari fait des trous, cela donne ceci.

Puis encore cela
Mais quant il fait cela, le mur côté séjour présente une bosse étrange qui peu à peu se fend et cela donne...
Une deuxième est apparu depuis la photo. Flûte alors ! Mais vous avez vu comme je reste zen ?! Et mon mari aussi, heureusement !

Quant il fait des plans, c'est ainsi...Sur le papier, c'est mieux !


Et pendant qu'il fait vibrer toute la maison, je fais tout cela entre deux vidages (ça se dit cela ?!) de placards...

Plus de verre pour le moment. Un essai de pendentif.

Boucles d'oreilles, façon vitrail à ma façon.

Un ensemble boucles d'oreilles et bracelet.

Un autre bracelet. Un peu flou, je sais !

Encore des boucles d'oreilles...
.
Des inachevées..
Et des colliers.
Pour ce collier, plus que la doublure à faire. Il est fait avec un cabochon offert par Sissy.

De même pour celui-là, dont je suis très contente parce que c'est une nouvelle technique pour moi.
Et encore celui-ci...

Et puis, en écoutant les nouvelles du soir et quelques films dont je ne vois pas les images, j'ai poursuivi cette broderie sur une grille offerte pas "Danybrode".



Et puis mes petits coeurs de brodyzen attendent patiemment celui d'avril dans leurs écrins.

Et puis, un truc nouveau. Un sal de ohlalabroderie.over-blog.com.
Une grille achetée chez "A mon ami Pierre" où les tentations sont nombreuses. Elle s'appelle "C'était en décembre"



Allez ! En attendant les livreurs du frigo et de la cuisinière, m'en vais faire quelques trucs pour nos amis du Japon.

Au fait, les cadeaux sont partis. Les enveloppes, (vieilles !) vont vous faire peur mais j'espère que vous aimerez ce qui se trouve à l'intérieur.

Bisous à toutes.

lundi 21 mars 2011

Pour essuyer leurs larmes silencieuses...

D'abord le Japon sur lequel le sort s'acharne. On ne peut pas faire grand chose, peut-être soutenir avec quelques gestes...

cousonspourlejapon.blogspot.com où vous trouverez à réaliser un pique-aiguilles pour des ventes en leur faveur.

clarelis.canalblog.com qui réalise une jolie grille à broder pour eux.

kallou.fr Chez elle, on pourra réaliser des figurines à vœux.

japonesecrochet.canalblog.com Petits carrés granny au crochet pour réaliser de belles couvertures.

http://rubandusud.over-blog.com Petit carré de l'amitié en patchwork

Tout est très bien expliqué dans tous ces blogs et il n'y a rien d'insurmontable.

(...) De même qu'un homme qui, ayant entendu dire que le grand océan est profond, sans limites, que la violence des vagues le rend inabordable, qu'on ne peut s'y baigner, serait effrayé et se dirait :"comment pourrais-je, moi, avec ce petit vase enlever la totalité de cette eau, absorber toute cette eau", et conséquemment n'irait pas au bord de l'océan, ne s'y plongerait pas, serait privé de l'avantage de faire ses ablutions et resterait sans avoir lavé ses mains ; tandis qu'au contraire un autre homme ayant appris qu'il y a dans le grand océan une masse d'eau considérable, se dirait sans s'effrayer :" on y peut puiser de l'eau tant qu'on veut", et prenant aussitôt un vase, se rendrait au bord du grand océan, s'y plongerait, s'y baignerait, y boirait ; puis après avoir pris ses ébats dans l'eau, sans redouter les abîmes, en puiserait plein son vase, (...)

Les fleurs de Bouddha Anthologie du bouddhisme Pierre Crépon Albin Michel

Bisous à toutes

samedi 5 mars 2011

Un roman passionnant

Anne-Marie Garat Dans la main du diable Collection Babel du Livre de poche.

Automne 1913. A Paris et ailleurs – de Budapest à la Birmanie en passant par Venise -, une jeune femme intrépide, Gabrielle Demachy, mène une périlleuse enquête d’amour munie, pour tout indice, d’un sulfureux cahier hongrois recelant tous les poisons – des secrets de cœurs au secret-défense.

Habité par les passions, les complots, le crime, l’espionnage, et par toutes les aventures qu’en ce début du XX° siècle vivent simultanément la science, le cinéma ou l’industrie, Dans la main du diable est une ample et voluptueuse fresque qui inscrit les destinées sentimentales de ses personnages dans l’histoire d’une société dont la modernité est en train de bouleverser les repères. (…)

Extrait :

Au musée de l’Académie, Gabrielle était seule aussi, ou presque, à s’attarder dans les salles. Elle avait passé un long moment devant La tempête de Gorgone, inquiète de ne pas comprendre ce qui la retenait, sans cesse sur le point de partir, mais vers quoi ? Vers d’autres salles dont elle ignorait ce qu’elle offriraient…Et elle restait, décidant à tout instant que c’était fini, sans détacher ses yeux du tableau, son esprit parfois plus occupé à s’interroger sur cette pressante envie de partir, qu’à élucider l’attraction bizarre de cette scène champêtre dont le sujet restait énigmatique, et même incertain le format, tantôt immense, débordant sa vue, tantôt réduit à sa miniature, sans savoir si l’effet venait ce qu’elle approchait et s’éloignait de lui, ou de son accommodation variable. De part et d’autres, la femme nue est assise dans l’herbe, un enfant dans ses genoux ; le jeune homme est debout. Qu’attend-il ou garde, et sont-ils ensemble ou séparés ? Si fragiles, et puissants ; dans la beauté luxuriante du décor champêtre, cette paix bouleversante du jardin primitif ; dont les plants s’échelonnent jusqu’aux murailles lointaines d’une ville. Là-bas, un ciel d’orage vrille son éclair. Si lointain qu’il semble silencieux. Qu’annonce-t-il, d’un passé, d’un avenir ? Son regard posé, Gabrielle ne voyait plus qu’un halo flou et vert et de bronze, et parfois se surprenant, abîmée dans son examen silencieux, elle se réveillait, ne sachant plus combien de temps elle s’y était oubliée. L’obstacle à sa résolution de partir était celle qu’elle prenait constamment, en dehors d’elle-même, de ne pas bouger de là tant que ne viendrait pas une réponse, et soudain elle se surprit marchant dans les galeries, glissant le long d’œuvres magistrales auxquelles rien ne l’attachait, ne se souvenant plus de l’instant où elle s’était enfin arrachée à sa fascination.

Elle était seule au musée (Venise), parce que, depuis la veille, elle pouvait laisser Millie…(…)


C’est seulement rendue devant le cycle de Carpaccio consacré à la Légende de sainte Ursule, arrêtée devant le grand tableau du Rêve, qu’elle comprit brusquement ce qu’elle cherchait en vain, tout à l’heure, devant La Tempête. Pourquoi la vision de ce temps immobile l’avait saisie : l’éclair lointain d’un orage qui ne menace que la pensée, la ville au loin et la nature partout, terre et eaux, air et feu du ciel captifs du tableau, composaient un monde plein, qu’aucun plan ne ravissait à l’autre, dans un égal équilibre de présence matérielle. La femme à l’enfant pouvait être une divinité ou une mortelle ; l’homme un berger ou une vigie guerrière, un ange ou un paysan, peu importait : de l’un à l’autre circulaient les puissances qui rendent le monde habitable, vie et mort en guerre, et réconciliées. A l’instant, le tableau de Carpaccio venait de lui donner la réponse, à une autre échelle, dans un autre langage. C’est une chambre où dort, sous le baldaquin festonné, une femme ; longue dans son lit rouge, sa joue posée sur sa main. Elle veille en dormant. L’ange annonciateur s’avance au seuil de sa chambre. Elle accueille en rêve la ligne incurvée de sa robe, de son aile : il tient la palme du martyre. Son ombre le précède, effilée telle une épée dardée vers elle. Si sages ensemble, consentants, et pleins de connaissance. Sur le bord de la fenêtre mi-fermée d’un claustra, l’équilibre parfait des bouquets, l’œillet et la myrrhe. Chaque objet en cite un autre, par secrètes correspondance, signes indéchiffrables dans ce silence lumineux. Plus fort que toutes les réalités, l’imaginaire de vie et de mort, qui transforme le monde, joie et douleur. Car dans le paysage amoureux sont les ruines. Le mur, la colonne : rompus. Au fond du ciel : l’éclair des tempêtes. A leurs pieds : l’effondrement de terrain glissant au gouffre. C’était si étrange qu’un tableau lui parlât de l’autre, si différents dans leur facture et leur format, articulés par le pur hasard de sa déambulation, qu’elle ferma les yeux pour mieux apprendre ce qu’ils enseignaient, ou peut-être ce qu’elle était capable d’apprendre d’elle-même, en cet instant de grâce. (…)

Attention ! Pavé de 1300 pages. Moi, j’ai adoré et quand je pourrais flâner, j’irais chercher les autres livres de cet auteur.

En ce moment mon mari fait des travées dans les murs de la cuisine pour faire passer des fils électriques. Les coins d'ombre dans la nouvelle cuisine n'existeront que si on le désire. Génial ! Mais en attendant un boucan du diable et l'impression que les murs vont s'écrouler ! Et les gravats ! Et la poussière à tous les étages ! Mais bon, sourions. Cela vaut le coup !

Gros bisous à toutes et à bientôt.