Je m'ennuie ! Alors quand je n'ai pas d'ouvrage sur les genoux et que j'ai peur de m'endormir, voilà ce que je fais avec l'appareil photo...
Refaire la route. Mais non, ce n'est pas de l'eau !
J'ai eu de la chance. Les vitres du bus étaient remarquablement propres, ce jour-là !
Un peu triste, l'arbre. Enceinte du cimetière parisien près de la porte de Choisy.Je suis née un 31 octobre. Cette avenue, je m'en souviens en fin d'après-midi quand mon père décidait de nous emmener au cinéma, mon frère et moi. S'il avait été seul, il serait sans doute aller voir des films porno mais pour nous, il fallait faire un effort. Alors on allait voir Bruce Lee !
Je ne m'en souviens pas, des films. Ce qui est gravé dans ma mémoire, c'est tous les pots de chrysanthèmes devant toutes les façades des boutiques sur le trajet. C'était joli et...grave. C'est que j'avais un an de plus ! J'étais grande...
Je ne m'en souviens pas, des films. Ce qui est gravé dans ma mémoire, c'est tous les pots de chrysanthèmes devant toutes les façades des boutiques sur le trajet. C'était joli et...grave. C'est que j'avais un an de plus ! J'étais grande...
Ca m'aurait désolée de rater cette ombre !
C'était mercredi dernier. Le ciel était magnifique. Ben oui ! Moi, j'aime les nuages !
On détruit et on construit depuis des années sur cette longue avenue !
Beaucoup moins de maisons éventrées qu'il y a trente ans. On construit.
Une mairie ! Pas une tour ?! Vitry-sur Seine
Le ciel et les nuages, ça rend moins triste le paysage, parfois !
Mais lui, il ne sait pas. Sous son casque, il ne voit que ses ustensiles !
Je range l'appareil. J'arrive bientôt.Une tour de 12 étages au milieu d'autres. J'ai déjeuné avec ma sœur, avec mon neveu et mon petit neveu. Puis je suis allée voir maman. Doléances, menaces, désespoir, pleurs. Et puis nous sommes dehors. Les endroits sympas sont loin. Alors juste un petit tour dans la cité. On passe par les escaliers, on passe par les petits chemins de sable, on traverse un parking. Physiquement, elle est très en forme, et je fais exprès de la bousculer hors de son attitude souffreteuse. Elle est solide. Elle rit. Elle me donne l'impression d'être une gamine fière et un peu stressée de faire l'école buissonnière.
On rencontre une autre femme. Elles se connaissent. Elles discutent. La femme qui s'accrochait à ma main redevient ma mère pour quelques instants...
Gros bisous à tous
et c'est ainsi qu'une ville change de visage ... je ne sais pas si je retrouverai partout mon 78 tel que je l'avais laissé il y a dix ans ....
RépondreSupprimerMoi aussi j'aime les nuages...je rêvasse en les regardant,je leur trouve des formes de ceci, de cela...
RépondreSupprimerJ'ai aimé te lire ... ta ville, ta vie, ta maman, c'est très poétique, un brin nostalgique et écrit comme un roman ... Bisous à ta maman la prochaine fois que tu prendras le bus :)
RépondreSupprimerGros bisous à toi
bel article... agréable à lire et je suppose à écrire... Belle continuation.. biz !
RépondreSupprimerCoucou Claudine, très agréable et émouvant moment que ce petit passage de l'école buissonnière avec ta maman, mais comme balade bien sûr c'est mieux la forêt de Rambouillet que le béton de la ville. Mais c'est notre réalité !!! Contrairemetn à toi, je n'aime pas les nuages. Je suis tellement habituée à notre beau ciel bleu !! Chez nous quand il y a des nuages, c'est qu'il va pleuvoir .... et je n'aime pas la pluie... même si on en aurait bien besoin pour notre sol qui est bien sec.. BISOUS
RépondreSupprimer